Revenir à l’essentiel.
Hanami Botanic n’a jamais été pensé comme une marque — c’est d’abord un parcours personnel. Pendant des années, j’ai cherché comment mieux vivre, comment trouver l’équilibre entre le corps et l’esprit. Comme beaucoup, j’ai connu le stress, la fatigue et cette distance silencieuse avec moi-même.
Alors j’ai commencé à expérimenter — avec les plantes, les huiles essentielles, l’eau et le silence. Les bains botaniques sont nés de cette recherche : non pas comme un projet d’affaires, mais comme de petites expériences personnelles. J’ai passé des années à ajuster, à observer, à écouter — à découvrir comment le parfum, la chaleur et la nature pouvaient, tout doucement, ramener le calme et la lumière.
C’est ainsi qu’est née ma collection de rituels de bain émotionnels : des moments simples et sincères, pensés pour nous reconnecter à nous-même
Une vie ancrée dans la lenteur.
Bien avant les bains, il y avait les orchidées. Elles font partie de ma vie quotidienne depuis des années — des maîtres silencieux qui poussent à leur propre rythme, demandant de l’attention, mais jamais de contrôle. Les voir s’épanouir m’a appris la patience, l’humilité et un profond respect pour les rythmes calmes de la vie.
De là sont nés les terrariums — non pas comme des objets décoratifs, mais comme de petits mondes de contemplation. Chacun est un fragment de nature préservé sous verre : la lente montée de l’humidité, le jeu de la lumière, le silence qui révèle le mouvement. Ils me rappellent que la beauté n’a pas besoin de bruit pour exister — seulement de présence.
Dans un monde obsédé par la vitesse et la performance, créer ces espaces est devenu une façon de respirer à nouveau. J’ai compris que ce que je construisais n’était pas simplement du verre et des plantes — mais un refuge. Un lieu où le temps ralentit, où l’on peut simplement être, sans chercher à faire plus, ni à être plus.
Hanami Botanic est né de ce même désir : partager ce que le monde vivant m’a enseigné — que prendre soin de la nature apaise quelque chose d’invisible en nous.
Que le silence peut être une forme de force.
Et que parfois, le geste le plus humain consiste simplement à s’arrêter, à observer, et à laisser la vie suivre son propre rythme.